Il avait toujours fait rimer toujours avec le bleu du grand amour
Mais il est dur le lendemain, il se réveille et c’est la fin
Des larmes roulent au fond de ses yeux, elle est fragile la vie à deux
Si le malheur ne tient qu’à un fil, lorsque la vie n’est plus qu’un combat
Les mots des autres sont-ils encore utiles pour oublier qu’on reste face à soi
Puiser encore l’énergie profonde, trouver la force malgré la douleur
Et du courage pour sortir de l’ombre ne peut venir que de l’intérieur
Et l’on se retrouve seul au monde chaque fois que le tonnerre gronde
Il est bien loin ce paradis imaginé pour toute une vie
On est toujours seul au monde cerné par des idées vagabondes
Tous ces plaisirs évanouis, la terre promise à jamais enfouie
Solitude de l’homme blessé, animal abandonné
Idées noires, brisé dedans et rien n’est plus comme avant
Quand les secondes prennent de l’importance, que les lumières s’éteignent autour de nous
Il faut apprendre à endurer l’absence et les liens qui se dénouent
Terre d’exil mais pas choisie, l’âge est un cruel ennemi
Qui nous ravit la force et le vœu de tenir encore un peu
Et l’on se retrouve seul au monde chaque fois que le tonnerre gronde
Il est bien loin ce paradis imaginé pour toute une vie
On est toujours seul au monde cerné par des idées vagabondes
Tous ces plaisirs évanouis, la terre promise à jamais enfouie.